1. Dans un grand salon de Provence Un jeune homme élégamment mis, Beau garçon, plein d'insouciance, Un soir d'hiver s'était permis D'envoyer à une danseuse Un fort aimable billet doux, Dans lequel d'un' manière heureuse Il proposait un rendez-vous (bis). |
2. Le jeune homme, ardent à la lutte, Ecrivait deux mots seulement: "Quinze louis, quinze minutes, Quinz' centimètr's, c'est épatant" La jeun' vierg' lui répondit vite: "Vingt-cinq louis, vingt-cinq minutes, Vingt-cinq centimètr's, et... de suite" Répondait un p'tit mot ècrit (bis). |
3. Recevant la correspondance Le jeune homme d'abord pâlit, Puis sans perdre sa contenance A la danseuse il répondit: "Vingt-cinq louis, je peux les mettre, Vingt-cinq minut's, ça m'est égal Mais pour les vingt cinq centimètres Je vous enverrai mon cheval" (bis). |
1. Je sais bien qu' la Zo-ologie, Est un cours des plus embêtants, Et que tout's ses bell's théories Font roupiller les étudiants. Pour rendr' cett' scienc' moins banale A tous nos jeunes jouvenceaux, J'ai réduit l'échelle animale (bis) Aux seuls organes génitaux.
3. Connaissez-vous de la baleine |
2. Il existe un animalcule, Hermaphrodite intéressant, Qui possèd' dix-huit testicules, Pour un unique récipient. Ce fait nous prouve à l'évidence Qu' chez la soussigné' comm' chez nous Un' femm' suffit avec aisance (bis) A neuf mâl's pour tirer leur coup.
4. La reproduction la plus drôle |
1. La nuit dernièr', j' fus réveillé (bis) Par un chatouill'ment singulier; (bis) Je m'lèv', j'allume ma bougie, Je soulèv' ma ch'mise et j' m'écrie:
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Zut! Merd'! Pas de raison! Je suis bouffé par les morpions J'en avais des cent et des mil, Depuis l' trou d' ball' jusqu'au nombril, J'en avais je vous le confesse, Sur tout' la surfac' de mes fesses
3. Le dimanche ils vont à la messe: |
4. J'en ait tué cent mill' comm' ça, Mais comm' cent mill' ne suffis'nt pas, J'ai pris un bain dans l'eau d' la ville, J' suis délivré d' cett' sal' vermine
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1. Quand j'étais mousquetaire, La rage du cul, la rage du con, La rage du jus de mes noirs roustons Quand j'étais mousquetaire, J'allais toujours bandant Ranplan! J'allais toujours bandant!
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2. Je m'en fus au bordel(e) "Peut-on foutre en payant?" "Oui! répond la maqu'relle" Prenez cett' belle enfant
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3. Je la prends, je la baise Et j'la fous tout en sang "Ah! que dira ma mère?" En me voyant en sang
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1. Il était un marchand Qui vendait des navets Il les vendait si beaux Si gros et si bien faits Cochons d' navets!
3. La plus belle en prit un
6. Le navet y entra |
Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, Mesdames, Mesdames, voilà l' navet
7. Et quand il s'y trouva |
2. Il les vendait si beaux Si gros et si bien faits Que trois jeun's fill's passant De suit' les marchandaient Cochons d' navet!
5. Au milieu d' cett' forêt
8. Et quand il en sortit |
Le texte original est du à Restif de la Bretonne |
1. Il était un marchand Qui vendait des navets Il les vendait si beaux Si gros et si bien faits
3. Elle prit le plus gros
6. Il en poussa la porte
9. Passanr par la cuisine |
C' sont des navets C' sont des navets au sucre
4. Le corset était large,
7. Oh! Quand il y fut entré
10. Le cuisinier lui dit:
12. Ainsi c'est un usage, |
2. Il les vendait si gros Si longs et si bien faits Qu'il y vint une femme Qui les lui marchandait
5. En son chemin rencontre
8. De chambre en antichambre
11. "Vous renversez la sauce |
D'après le Florex édité par François Bernard
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1. Entendez-vous, plac' de la République, Quand les lampions commenc'nt à s'allumer, Le bruit joyeux de notre mécanique? La pompe à merd' se met à fonctionner.
Refrain (1re partie) Ambiance:
Une voix: "Faites avancer la première voiture",
Refrain (2e partie) |
2. Soupe à l'oignon, bouillon démocratique, Perdreaux truffés du faubourg Saint-Germain, Vous serez tous, c'est une loi physique, Bouffés un jour, chiés le lendemain.
4. Humble ouvrier, ta modeste cuisine
6. O! Vanité des parfums de ce monde,
8. Dieu, pour nos sens, créa la fraîche rose, |
3. Fille de roi, de ta beauté si fière, Tu dois chier, ainsi Dieu l'a voulu. Ton cul royal, comme un cul prolétaire, A la natur' doit payer son tribut.
5. Puissants du jour qui bouchez vos narines,
7. Nous voudri-ons que notre canon tonne,
9. O, Vidangeur à l'allure morose |
10. Messieurs, Mesdam's, si par ma chansonnette J'ai déridé vos fronts par trop rêveurs. Quand vous pass'rez devant un' pompe honnête, Venez, ensembl', nous pomperons en choeur, Refrain (1ère partie)
Parlé: Refrain (2e partie).
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1. Je viens de voir, c'est un vrai prodige, Enfoncés les Frères Siamois, Je viens de voir, j'en ai le vertige, L'invalide à la pine de bois. Un homme dont la pine se dévisse, Et qui se fout des morpions, De la vérole, de la chaude-pisse, Ce qui l'emmerde, c'est les bubons |
Il faut le voir pour le croire, Allez y voir, (bis) Il vous épatera, bourgeois, L'invalide à la pin' de bois
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2. Il faut vous dire que cet homme étrange Est muni de plusieurs étuis Contenant des pin's de rechange En bois de différents pays. De sa campagne d'Italie, Ce brave et vaillant guerrier A rapporté la plus jolie, Sa pine en bois de laurier |
3. Quand il a celle en bois de chêne, De dix coups il porte le fardeau. Quand il a celle en bois d'ébène, Il baise comme un moricaud Il encule comme un Kabyle, Quand il a celle en palmier Et il baise comme un imbécile Quand il a celle en olivier
5. Il lui arrive de temps en temps, |
4. Quand il a celle en bois de charme, Aucune femme ne peut lui résister On le voit bander comme un carme, Quand il a celle en poivrier Mais voilà son plus grand vice; Dès qu'il voit une femme tousser, Il met sa pine en bois de réglisse Qu'il va vite lui faire sucer
6. Avec son étui fidèle, |