1. Minuit, bourgeois, c'est l'heure solennelle Madame vite est entrée au dodo. Monsieur bien vite a soufflé la chandelle, Mais dédaigneuse, elle tourne le dos Bientôt son corps tressaille d'espérance Dans cette nuit où naquit le Sauveur, Dessous les draps, elle sent qu'il avance. Noël! Noël! Voici le Rédempteur! (bis) |
2. Monsieur bien vite a brisé toute entrave Et l'oreiller en a volé en l'air Fou de désir, de passion, il en bave, Son noeud puissant est dur comme du fer A ce moment s'accomplit le mystère Madame voit les cieux s'entr'ouvrir Est-ce Jésus? Non, c'est son petit frère Noël! Noël! Je sens le Rédempteur! (bis) |
C'était un bal de fausses couilles, De nichons et de roupettes C'était un bal de fausses couilles, De nichons et de roustons On avait tapissé l' plafond Avec des birout's en carton, Trois poils du cul crottés et sales Servaient d' corde à mon violon Du foutre de pucelle Brûlait dans les quinquets, De vieilles maquerelles Distribuaient les tickets: "Entrez, entrez, on va baiser Quarante-huit heures sans débander!" (bis)
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1. Il fait nuit le lit est large En songeant à la décharge Il se réveille en bandant Et c'est alors que Rosine Doucement lui prend la pine La lui glougloute un moment |
2. Le bandeur est un vieux brave S'il se présente un coup grave C'est un rude compagnon Il a fait maintes ripailles Et porte plus d'une entaille De la quéquette au croupion |
3. On branle, on suce, on active La décharge devient vive Car tous les deux sont adroits Rosine étant très coquette Vient lui branler la quéquette, Il décharge entre ses doigts |
4. Il est là, vautré, superbe, Bandant encor comme un Serbe, Et dédaignant tout secours Sa bite est toute gluante Mais dans sa fureur ardente Il bande, il bande toujours |
5. Mais la moniche éreintée De foutre est toute engluée Elle ne peut plus jouir; Le bandeur avec adresse Lui saisissant les deux fesses L'encule alors pour finir |
Paul Déroulède (1846-1914) incarna le nationalisme revanchard qui saisit la France au lendemain de la défaite de 1870. En 1875, il publia un premier recueil de poèmes et chansons, intitulé Les Chants du Soldat; c'est là qu'on trouve le fameux Clairon. C'est en comparant avec le texte original qu'on apprécie le pastiche. |
L'air est pur, la route est large Le clairon sonne la charge Les zouaves vont en chantant Et la haut sur la colline, Dans la forêt qui domine, Le Prussien les attend.
C'est lui qui guide la fête,
A la première décharge,
Et cependant le sang coule, |
Le clairon est un vieux brave Et lorsque la lutte est grave, C'est un rude compagnon; Il a vu mainte bataille Et porte plus d'une entaille, Depuis les pieds jusqu'au front
On grimpe, on court, on arrive,
Il est là, couché sur l'herbe,
Puis dans la forêt pressée, |
1. Un bateau chargé de vits Descendait une rivière Ils étaient si bien raidis Qu'ils passaient par la portière,
3. ...Pour en choisir deux jolis
6. ...Et du cul jusqu'au nombril
9. ...On croit être son amant, |
Pan, pan! de la Bretonnière Pan, pan! de la barbe au con
8. ...On croit baiser par devant
10. ...On croit l'aimer tendrement |
2. . Ils étaient si bien raidis Qu'ils passaient par la portière Une dame de Paris Voulut en ach'ter un' paire
4. ...Chambrière, en femm' d'esprit
7. ...Les morpions nagent dedans
11. ...On croit lui faire un enfant |
12. ...Et on s' dit en l'écrasant: Toi, tu n' tueras point ton père
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13. ...Et tu n'écorcheras pas Le joli con de ta mère
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1. Je fais l' trottoir rue de la Lune, Je taille un' plum' pour un écu, pour un écu, Dans c' métier-là, pour fair' fortune, Il faut savoir jouer du cul
2. Avec des marlous d' bas étage,
4. Il m' fout sur l' lit, il m' prend, il m' baise
6. Il aurait pu m' la foutr' dans l' ventre |
Fous la au lit, fous-la par terre, Fous la là ousque tu voudras, Soit par devant, soit par derrière, Jamais la garc' ne jou-ira
3.Au coin du Faubourg Poissonnière,
5. J'en suis encor' tout esquintée
7. Je vous le dis en confidence, |
8. Un vrai vagin, c'est autre chose On suce, on y fait mille horreurs, Et on termin' par feuill' de rose, Que c'est un vrai bouquet de fleurs
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1. La Marie, t'as fait du tapage, En refusant ce vidangeur Qui revenait de son ouvrage Et t'a gênée par son odeur Il a donc fallu que je perde Par ta faute un petit écu; Comm' si l'argent sentait la merde! Comm' si t'avais des ros's dans l' cul! Tu partiras de mon boxon!
3. L'autre jour avec la négresse |
2. L'autre jour, lui suçant la gaule, T'as mordu le vieux sénateur, Il n'a pas trouvé ça très drôle, Il est parti plein de fureur Tu aurais bien pu te douter Qu'un pénis n'est pas un cur'-dents Et enlever ton râtelier Pour éviter cet accident Tu partiras de mon boxon!
4. L'autre jour avec un marlou |
Envoi Prince que la luxure invite, Tu peux venir dans ma maison: On t'y polira la bibite; Tu jou-iras de mill'façons Mais surtout n' prends pas la Marie, Cett'fill' de peu, cett'fill' de rien, A la conass' toute pourrie Juste bonne à jeter aux chiens Je l'ai chassée de mon boxon!. |
1. Un jeune homme de Besançon (bis) Avait les poils du cul trop longs (bis) Il se retira pour les ton -on -on -on-dre Dans un endroit obscur et som -om -om -om -bre Comme il n'y voyait qu'à demi (bis) Il se coupa, un, deux trois Le bout du vit! (ter)
3. Comme au supplice on le menait |
2. Mécontent de c'qu'il avait fait Il prit les ciseaux qu'il tenait Et les jeta sur un' vieill' femme Qui tout aussitôt rendit l'âme La justic' qui passait par là A êtr' pendu, Le condamna!
4. Toutes les dames de la cour, |
5. Mais le plus beau d' cett' affair'-là, C'est que le bougre en réchappa Il n'en perdit pas plus d'un' palme Et s'envoya plus d'une dame A la barbe du capucin Qui l'appelait, Fils de putain!.
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1. Mes amis, si je meurs en ces jours de détresse Et dans ces lieux où j'ai gaspillé ma jeunesse, Mes amis si je meurs, veillez que l'on m'enterre Dans cette froide terre où j'ai d'jà tant baisé
3. Ma bièr' sera portée par quatre-vingts pucelles
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2. Le foutre d'un vieux con servira d'eau bénite, Les couilles d'un vieux moin' serviront de lanterne, Pour être religieux, deux queues feront un' croix Et les putains d' Bruxell's suivront tout's le convoi
4. Je veux qu'après ma mort. ma carcass' soit portée
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5. Je veux que sur ma tombe on grav' cette épitaphe: "Ci-gît un vieux baiseur; on en connut les traces" Et qu' sur les quatre coins. on grave en lettres d'or: Que s'il n'était pas mort, il baiserait encor'
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