Le bordel a fermé ses volets

Arrangement: Xavier Hubaut
1. Le bordel a fermé ses volets;
Ell' sont tout's vérolées,
Y a plus moyen qu'on baise;
L' dernier qu'est allé pour s' fair' fair' un pompier
Est rev'nu avec la pine enflée, ohé!
Le toubib qui les a visitées
A tout d' suit' déclaré:
Y faut plus qu'on les baise
La maréchaussée les a toutes bouclées,
Mais l' bordel a fermé ses volets!

2. Et Totor qu'est un habitué
A voulu y aller
Disant: "C'est d' la foutaise!"
Mais trois jours après, y n' pouvait plus marcher
Tant sa pine elle était délabrée, ohé!
A l'hosto, où on l'a transporté
Lui laissant supposer
Que ce léger malaise
Ne l'empêcherait pas d' revenir baiser
Quand l' bordel rouvrirait ses volets

3. Le toubib lui ayant conseillé
De ne plus coïter
Sans un' capote anglaise,
Sitôt r'mis sur pied, il en a commandé
Douz' douzain's avec bout renforcé, ohé!
Au premier coup qu'il a tiré,
C'est ses couill's qu'ont lâché
Pas la capote anglaise;
On les a r'trouvées aux quatr' coins du quartier
Et l' bordel a r'fermé ses volets

Marche funèbre:

Totor n'est plus,
Les putains l'ont descendu!
Un Français de plus
Qu' les Anglais auront foutu!
Et sa jolie pine
Qu'avait si bell' mine
Ne bandera plus!
Ainsi triomph' la vertu

Couplet bucolique:

4. Le bordel a rouvert ses volets
Par un beau matin d' mai,
Au temps des premièr's fraises,
L' personnel était entièr'ment renouv'lé
La taulière était tout en beauté! Ohé!
La foule se pressait et riait
Elle avait oublié
Que l' danger quand on baise
Etait de se confier aux machins anglais
Et l' bordel a monté des bidets


Cette chanson est un pastiche de La guinguette a fermé ses volets (G.Zwingel et H.Montagne) dont voici le couplet:
La guinguette a fermé ses volets,
Les joyeux triolets
De l'accordéon fusent;
On voit comme sur un écran
Des profils inquiétants
Dont les ombres s'amusent

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Le fusil

1. J'avais quinze ans et la passion des armes,
Un beau fusil tout neuf et tout luisant
J'aurais voulu connaître les alarmes
Et les combats de tout soldat vaillant
Mon père était de la garde civique,
Pour son adresse, on l'admirait beaucoup:
Ah! mes amis, Ah! quel plaisir unique
Quand je voyais papa tirer son coup.
} (bis)

3. En ce temps-là, vint un tir à la mode
Qui s'établit, je crois, rue du Persil,
Vit' je courus vers cet endroit commode
Pour essayer mon excellent fusil
Les cibl's étaient toutes blanches et roses,
Mon beau fusil se leva tout à coup,
Ah! mes amis, que c'est bon l' premier coup
Je déchargeai et je fis une rose.
} (bis)

2. Un beau matin, je lui dis: "Petit père,
J'ai mes quinze ans et j' voudrais essayer
Le beau fusil que seul avec ma mère
Tu mis neuf mois à pouvoir m' fabriquer"
Il m' répondit d'une voix marti-ale;
"Ta noble ardeur me réjou-it beaucoup
Tiens, mon enfant, voilà toujours cinq balles,
Va-t-en mon fils, va-t-en tirer ton coup!"
} (bis)

4. En peu de temps, ma renommée fut grande
De nobles dam's se disputaient l'honneur
De chatouiller avec leurs mains fringantes
Le beau fusil d'un si parfait chasseur;
Toutes les nuits, j'étais à l'exercice,
Ma cartouchièr' n'était jamais à bout
Mais maintenant, j'use d'un artifice
Je ne peux plus par nuit tirer qu'un coup.
} (bis)

5. Et maintenant l' beau fusil, qui naguère
A d' si hauts faits si souvent abusé,
Repose en paix au musée de la guerre
Où il surmont' deux vieux boulets usés
Il a connu tant de chaudes alarmes
Et tant de combats livrés coup sur coup
Quand, par hasard, il laiss' couler un' larme,
C'est par regret de n' plus tirer son coup.
} (bis)

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L'homme au puissant braquemart

1. Sacrée putain tu recules
Je n'en puis plus de bander
Regarde mes testicules
Ils vont bientôt éclater

Le foutre, c'est ridicule
Va jaillir comme un geyser
Amène ici ton derrière
Pour qu'à la fin je t'encule

Je suis l'homme (ter) au puissant braquemart
Je suis l'homme (ter) au gros dard

2. Mais les putains me dégoûtent
Il faut toujours les payer
D'autant plus que ma bell' zoute
N'aime pas les enculer

Le trou du cul ell's le planquent
Quand j'arrive dans la rue
C'est pourquoi il faut que j' bande
Pour leur démolir l'anus

A bas l'homme (ter) au puissant braquemart
A bas l'homme (ter) au gros dard

5. Je vais monter à Pigalle
Sur le trottoir du milieu
J'irai chercher les pédales
Qui aimeront mon gros noeud


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Madeleine

1. Madeleine, à bon droit, passa
Pour une fille débordée,
En luxure elle dépassa
Toutes les Thaïs de Judée
De sa beauté, Jésus touché
Vous la tira, vous la tira,
Vous la tira de son péché

4. L'esprit immonde et tentateur
Fit choix de cet objet aimable,
Pour présenter au Créateur
L'appât d'un piège inévitable:
Jésus ne la vit pas plus tôt
Qu'il vous la fou, qu'il vous la fou,
Qu'il vous la foudroya d'un mot!

2. On voyait deux globes naissants
Palpiter sur un sein d'albâtre,
Des pieds, des bras, des yeux brillants,
Dont l'amour était idolâtre
Ses reins souples et vigoureux
Étaient d'un con, étaient d'un con,
Étaient d'un contour délicieux

5. Par la vertu du Saint-Esprit,
Ce mot toucha la pécheresse
Son coeur sincèrement contrit
Du plaisir abjura l'ivresse
Et craignit depuis ce moment
L'ombre d'un cu, l'ombre d'un cu,
L'ombre d'un cupide galant

3. La sainte cachait tant d'appâts
Sous une belle chevelure,
Qui, flottant et tombant en bas,
Descendait jusqu'à la ceinture
Mais pour qui ces trésors divins?
Pour les gros vi, pour les gros vi,
Pour les gros vilains Philistins!

6. Sur sa gorge, un grand fichu noir
En cacha les globes d'ivoire
Du plus voluptueux boudoir,
Ell' fit un austère oratoire,
Son coeur, du monde détaché
Pleurait le vi, pleurait le vi,
Pleurait le vice et le péché

7. La sainte pleura tant et tant
Qu'elle acheva sa pénitence
Son esprit s'envoie à l'instant
Au Paradis sa récompense
Jésus touché de sa ferveur,
La met au com, la met au com,
La met au comble du bonheur
8. Si le Seigneur au rang des saints
Admet toutes les Madeleine,
Si le ciel propice aux putains
Fait grâce aux galantes fredaines,
Combien de dames de Paris
Iront par trou, iront par trou,
Iront par troupe au Paradis?

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Le petit Léon

Air: La Mère Michèle

1. Le petit Léon, ça doit être emmerdant
A quinze ans, nom de Dieu! d'être encore impuissant
Sa queue était si molle et ses deux couill's si drôles
Que son pèr' devint fou et sa mèr' presque folle

2. Son pèr' qui avait toujours bien su baiser
Lui dit: "Tu as des mains, c'est pour te masturber
Si la gauch' ne va pas, la droit' réussira
Et si ça rate encor', les deux tu emploieras"

4. Le père fut obligé de commander
Trois jolies fill's tout's nues afin de l'exciter;
Leurs petits seins tremblaient et leur croup' frémissait
Mais de sa triste queue, vraiment rien ne sortait

6. Ces deux morpi-ons se mir'nt à s' balader
Si bien qu'avec ses mains, Léon dut s'employer
Et tant il se chatouille et tant il se gratouille
Que ses doigts d'impuissant excit'nt enfin ses couilles

Sur l'air du tra la la la la (bis)
Sur l'air du tra-déri déra
Tralala

 
3. Mais comme sa pin' ne donnait toujours rien,
Sa mère alla faire emplett' chez le pharmacien
D'excitantes pilul's et de drogues d'Hercule,
Mais sa pine restait pendante et ridicule

5. Près du village, vivait un vieux sorcier
Qui jura que le goss' finirait par bander
Il prit sur un vieux con, deux solides morpions
Qu'il mit entre les cuiss's et la pin' de Léon

7. Sa figur' d'eunuque exprima le désir,
Ses deux yeux bleus roulaient oomm' les yeux d'un satyre
Enfin Léon ressent le divin tremblement
Et de sa pine en feu, sort le jus succulent


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Ah! Petite tache noire

1. Un jour la p'tit' Jeannette
Se baignant le cul nu
Aperçut dans un' glace
Son petit chat velu
Oh! Uh!

Ah! Petite tache noire
Jamais je ne t'avais vue

4. Tous les méd'cins d'la ville
Sont bien vite accourus,
Et dirent tous en choeur:
"Encor' un cul d' foutu!"
Oooh! Uuuh!

Ah! Petite tache noire
Je ne te reverrai plus!

2. Ah! Ah! s'écria-t-elle
Il est noir et poilu,
Et elle a décidé
Qu'il serait ras tondu
Oh! Uh!

Ah! Petite tache noire
Jamais je ne t'avais vue

5. Oui, mais le cousin Blaise
Lui aussi est venu,
Et sans perdre un' minute
Il lui a recousu
Oh! Uh!

Ah! Petite tache noire
Moi, je te l'ai recousu

3. Avec de grands oiseaux
Tout de frais rémoulus
Mais en voulant le tondre
Elle se l'est fendu
Ouie! Uh!!

Ah! Petite tache noire
Jamais je ne t'avais vue

6. Avec sa grande aiguille
Qui lui pendait au cul
Et les deux p'lot's de fils
Qui y sont suspendues
Oh! Uh!

Ah! Petite tache noire
Jamais je ne t'avais vue

7. Il fallait un' morale
A cett' histoir' de cul:
Fillett's ne tondez plus
Les poils de votre cul;

Parlé: Oh non!
Ou si vous les coupez
Car vous êtes têtues
N'oubliez pas l'aiguille
Qui seule a recousu

(Très lent):
Ah! Petite tache noire (bis)
Jamais je ne t'avais vue


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