1. Le duc de Bordeaux ressemble à son frère, Son frère à son père et son père à mon cul; De là je conclus qu' le duc de Bordeaux Ressemble à mon cul comme deux gouttes d'eau.
2. Le duc de Chevreuse ayant déclaré
4. Le roy Dagobert a un' pine en fer,
6. Chasseur as-tu vu le trou de mon cul?
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Taïaut Taïaut Taïaut! Ferm' ta gueule, répondit l'écho.
5. J'emmerde le roy et le comt' d'Artois,
7. La p'tite Amélie m'avait bien promis
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8. La bite à papa qu'on croyait perdue, C'était la p'tit' bonn' qui l'avait dans les fesses; La bite à papa n'était pas perdue, C'était la p'tit' bonn' qui l'avait dans le cul.
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En France, on trouve également cette chanson sous un autre air et un autre titre "Les Psaumes"; les couplets en sont fort proches. |
1. Il est sur la terre africaine, Un régiment dont les soldats, dont les soldats Sont tous des gars qu'ont pas eu d' veine, C'est la légion et nous voilà, et nous voilà! Pour ce qui est d' la discipline, Faut êtr' passé par Biribi par Biribi! Avoir goûté de la praline, Et travaillé du bistouri du bistouri
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Et on s'en fout et après tout Qu'est-ce que ça fout, out, out, out? En marchant sur la grand-route, Souviens toi oui souviens toi ah! ah! ah! Les anciens l'ont fait sans doute, Avant toi oui avant toi, ah! ah! ah! De Gabès à Tataouine, De Tanger à Tombouctou, ou, ou, ou! Sac au dos dans la poussière, Marchons les légionnaires
3. Et puisqu'on n'a jamais eu d' veine,
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Cette chanson, "Le Légionnaire", encore appelé "Bat'd'Af'", bataillons disciplinaires d'Afrique composés de soldats punis et de délinquants, a suscité plusieur variantes. Tout d'abord une version "Parachutistes" intitulée "En passant par la portière".
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1. Y'avait là-bas en Algérie Un régiment dont les soldats, dont les soldats A chaque instant risquaient leur vie. Parachutiste nous voilà, oui nous voilà. Pour faire partie de cette élite Il faut bien être un peu cinglé, un peu cinglé Il faut surtout pas s'faire de bile Savoir bien boire et s'amuser, et s'amuser.
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Et on s'en fout, et après tout Qu'est-ce que ça fout, la ,la, la En passant par la portière Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi Qu'un jour il pourrait se faire Malgré toi, oui malgré toi, la, la, la Qu'après une chute libre Tu auras cessé de vivre, la, la, la Entorché dans l'atmosphère Tu tomberas comme une pierre.
3. Et comme on n'a jamais eu d'veine
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4. On te mettra entre quat'planches Entortillé dans ton pépin, dans ton pépin Au cimetière de Maison Blanche T'auras la gueule de tes copains, de tes copains. T'auras les honneurs militaires Et l'on mettra sur ton tombeau, sur ton tombeau La croix de guerre réglementaire, Et ce jour sera le plus beau, oui le plus beau.
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On trouve également une version, assez triste, de ce chant chez les sous-mariniers: | |
1. Ils sont sur des mers étrangères Des pauvres gars dont les matafs, dont les matafs Qui chaque jour risquent leur vie Sous-marinier oui nous voilà, oui nous voilà Pour faire partie de cette élite Il faut savoir boire et manger, boire et manger Comme on n'est pas certain de vivre Il faut savoir en profiter, en profiter
2. Mais comme on n'a jamais eu de veine
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Mais après tout Qu'est-ce qu'on s'en fout Qu'est-ce qu'on s'en fout Tra la la après une plongée rapide Tu auras cessé de vivre A mille mètres au fond des mers Ce sera ton cimetière
3. Mais si un jour la vie s'arrête
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En Belgique, quatre "poètes" de la Corporatio Bruxellensis! (Hubinon, Gilliard, Bidaine et Crevecoeur) ont écrit une version typiquement belge intitulée Le VMO, chanson comique, qu'il faut éviter de chanter dans le Nord du pays; le VMO (Vlaamse Militante Orde)
est une organisation qui n'a guère le sens de l'humour.
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Il est sur la terr' flamingante Un groupuscule dont les soldats, dont les soldats N'ont pas d' problème avec la langue, Le VMO, oui nous voilà, oui nous voilà! Pour ce qui est d' la discipline, Faut êtr' passé par les Fourons, par les Fourons! Etre revenu par Comines, Avoir planté le coq wallon, le coq wallon. |
Et on s'en fout, Et la police est avec nous, ous, ous, ous! En paradant sur les plages Souviens-toi de Flandria, ah, ah, ah! Ce serait vraiment dommage, De ne pas rosser les rats, ah, ah, ah! De Raversijde à Koksijde, Les anciens sont toujours là, ah, ah, ah! Prends ton casque et ta matra-aque, Marchons les démocrates |
1. Il était beau il s'app'lait Jules Et il n'avait jamais fauté, Quand un beau soir au crépuscule Par le désir, il fut hanté Juste à c'moment, une brunette Qui descendait de l'autobus Lui dit: "Viens-tu dans ma chambrette? J'habit' là au Quartier Picpus"
Amour, amour, tu fais fair' des folies |
Il soupira: "Si je faute, ma mie, M'épous'ras-tu?" "Oui, dit-ell' c'est fatal" Mais quand il s'fut donné bêt'ment Ell' lui dit: "Maintenant, fous l'camp" Ell' le chassa de sa maison Sans mêm' lui rendr' son pantalon C'est alors qu'il comprit Sa honte et sa misère, Un malaise le prit Jules allait être père. |
2. Afin d' dissimuler sa faute Il prit d'affreuses précautions, Il se serra les entrecôtes Et fit élargir ses cal'çons. Mais un jour il perdit sa place, Le patron l'ayant fait app'ler Lui dit: "T'as fauté, je te chasse Faut pas d'fils père à l'atelier" Parlé: Mon Dieu! |
Pour oublier, il sombra dans l'orgie, Il but du cidre et de l'Urodonal Alors à Montmartre là-haut On l'vit rouler dans le ruisseau Tandis que d'joyeux noctambul's Venaient tirer l'oreille à Jules Et de son pauvre corps Les filles abusèrent On n'est pas respecté Quand on est un fils père. |
3. Un soir, dans un' louche officine, Il entra décidé à tout Il vit une femme, un' gourgandine Qui s'appelait "la mèr' Guette au trou" Pour fair' disparaître les traces De la faute du pauvre gueux Ell, lui charcuta la carcasse En se servant d'un' pelle à feu. Parlé: Oh quelle horreur! |
Le pauvre gars faillit perdre la vie Il vient hier de sortir de l'hôpital Et maintenant pâle et flétri, Le ventre et les seins pleins de plis, Sur l'Sébasto on peut le voir Jules est dev'nu fils du trottoir
Moralité: |
C'est la femme aux morpions, Cell' qui tap' l du con Bien qu'ell' soit bell' gosse Tous ceux qui l'ont baisée Ne peuvent plus bander Pour un' pièc' de vingt ronds Ell' suc' sans façon Les pin's les plus grosses La reine du suçon, C'est la femme aux morpions
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Quand j' l'ai rencontrée la femme aux morpions, C'était dans un bal, près des Butt's Chaumont, Au son d'un piano mécanique Qui f'sait plus d'bordel que d'musique J'invitai la môme à faire un tango; Son peignoir ouvert laissait voir sa peau Et d'vant cett' superbe poule Je faillis perdre la boule Quand je la baisai sur son escalier Le voisin du d'ssous se mit à chanter
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1. Tu vas donc quitter la famille Pour t'engager dans un boxon; Je ne t'empêche pas ma fille Puisque c'est là ta vocation Ecout' les conseils d'une mère Qui avant toi fit le métier: Tu n'as jamais connu ton père C'était peut-êtr' tout le quartier |
Adieu, fais toi putain, Va t-en gagner ta vie Adieu, fais toi putain, Va-t en gagner ton pain |
2. Évite surtout la vérole, Chancres poulains et caetera Et ne crois pas sur sa parole Le baiseur qui te la foutra; Regarde bien dans sa culotte Si son vit est bien entret'nu Et retrousse bien la calotte Avant de t' la fourrer dans l' cul |
3. Évite bien la maquerelle Et encor' plus le maquereau; Tâche de te conserver belle Et pour ça n'évite pas l'eau: Cent fois par jour, dans ta cuvette, Lave-toi l' con bien proprement Et sur la table de toilette Que l'onguent gris soit abondant
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4. Évite bien une grossesse, Ne te laisse pas engrosser, En resserrant un peu les fesses Il n'y a guère de danger Avec cett' chèr' capote anglaise, Reçois ma bénédiction Et maintenant, baise à ton aise Et ne crains plus que les morpions.
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