Saint Nicolas encor' moutard (bis) Montrait ce qu'il ferait plus tard Encor' dans l' ventre de sa mère Il suçait la pin' de son père,
Zut! Merd'! Crénom de nom!
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L'illustration est extraite de Chansons Cochonnes Chansons estudiantines traditionnelles adaptées en bandes dessinées par L-M CARPENTIER - MALIK - JIDÉHEM - KOX couleurs LAURENT album 48 pages cartonné couleur format 22-29cm Editions Topgame
Saint Nicolas, à la cuisine,
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Saint Nicolas à bicyclette Ne faisait guèr' de kilomètres Car sa longue pine qui traîne Se prenait toujours dans la chaîne,
Saint Nicolas en chemin d' fer
Saint Nicolas devant Carthage
Saint Nicolas à l'Alcazar
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Saint Nicolas monte en ballon Mais il avait l' systèm' trop long Il était dans la stratosphère Ses couill's pendaient toujours par terre,
Saint Nicolas à l'opéra
Saint Nicolas à Sainte Gudule
Saint Nicolas dans son cercueil
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Saint Nicolas monte en bateau Et laiss' ses couill's flotter dans l'eau; Il y avait plus d' dix mill' grenouilles Qui lui suçaient la peau des couilles,
Saint Nicolas du haut d'un toit,
À la bataille de Zamora
Trois quarts de siècle après sa mort
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Cette chanson, mettant en scène le grand Saint Nicolas, est chantée en France en l'honneur du Père Dupanloup, et parfois, de Bali-Balo, Napoléon ou Mathusalem!
Dans ce type de chansons (telles Vive la Bretagne, Les Filles de Camaret,...) chacun y va de son couplet. Certains entrent dans la tradition, d'autres disparaissent... |
Les débuts | ||
Ah! Ah! Ah! oui vraiment, L' Pèr' Dupanloup est dégoutant. ou Zut! Merd'! Pine et Boxon! L' Pèr' Dupanloup est un cochon!
L' Pèr' Dupanloup a trois putains
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L' Pèr' Dupanloup dans l'utérus, Etait déjà si plein d'astuces. Que dans le ventre de sa mère Il suçait la pin' de son père,
L' Pèr' Dupanloup, l'quatorze juillet,
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L' Pèr' Dupanloup, dans son berceau, Bandait déjà comme un taureau, "Enfant d' salaud" lui dit sa mère "Tu l'as plus grosse que ton père",
L' Pèr' Dupanloup, à la cuisine,
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Les moyens de locomotion | ||
L' Pèr' Dupanloup monte en ballon, Mais il avait l'systèm' si long. Qu'à trois cents mètr's dans l'atmosphère Ses couill's traînaient encor' par terre.
L' Pèr' Dupanloup, à bicyclette,
L'Pèr' Dupanloup, en chemin d'fer, |
L' Pèr' Dupanloup monte en bateau, La pine en l'air, les couill's dans l'eau, Les p'tits poissons, les gross's grenouilles Lui tripotaient la peau des couilles.
Au vélodrome de Paris
L' Pèr' Dupanloup, dans son avion, |
L' Pèr' Dupanloup monte à vélo, Mais il avait l'systèm' si gros, Qu'en pédalant à perdre haleine La peau d' ses couill's s' prit dans sa chaîne.
L' Pèr' Dupanloup, sur sa moto,
Pendant la grève des tramways |
A Paris | ||
L' Pèr' Dupanloup, à l'Opéra Se conduisit comme un goujat. Avec la peau de ses roupettes, Il boucha l'trou des clarinettes.
L' Pèr' Dupanloup, chez Citroën |
L' Pèr' Dupanloup, à l'Odéon, Se conduisit comme un cochon. Au troisième acte, dans la coulisse, Il enculait l'pompier d'service.
L' Pèr' Dupanloup, à l'Institut, |
L' Pèr' Dupanloup, au cinéma Péta si fort qu'il s'envola Il atterrit dans les coulisses Et encula l'pompier de service
L' Pèr' Dupanloup, au Parlement, |
En province et à l'étranger | ||
L' Pèr' Dupanloup, près de Luchon Avait les poils du cul si longs Que du haut de Superbagnères Il tirait le funiculaire.
L' Pèr' Dupanloup, à Zanzibar,
L' Pèr' Dupanloup, en Amérique, |
L' Pèr' Dupanloup, à Saint Malo, Confess' les femm's dans un tonneau, Il passa sa pin' par la bonde Et dit: "Voilà l'sauveur du monde!"
Au passage d' la Bérézina,
L' Pèr' Dupanloup, dans le désert, |
Lors de la pris' de la Smalah L' Pèr' Dupanloup, il était là. On le chercha devant, derrière, Il enculait les dromadaires.
A la bataill' d' la Moskowa,
L' Pèr' Dupanloup, au Vatican, |
La sainte fin | ||
L' Pèr' Dupanloup, dans un couvent Avec sa queue s' lavait les dents "Cochon", lui dit la soeur Alice "Prends-tu ton sperm' pour dentifrice"
L' Pèr' Dupanloup, dans son cercueil, |
L' Pèr' Dupanloup, chez les bonn's soeurs Se tapa la mèr' supérieure La vieill' lui dit: "Jamais le Seigneur Ne m'a donné autant d' bonheur!"
L' Pèr' Dupanloup, au Paradis |
L' Pèr' Dupanloup, devenu vieux, Ne bandait plus qu'un jour sur deux. S'arrachant la pine avec rage, Il s'en fit une canne de voyage.
L' Pèr' Dupanloup fut tout confus, |
Toutes ces versions sont chantées sur l'air de Cadet Rousselle, dont la mélodie date des années 1780 (les paroles originales seraient l'oeuvre d'un soldat des régiments français parti en 1792 défendre en Brabant la République).
D'après Le Livre des Chansons de France de Roland Sabatier.
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