Saint Nicolas

En France, Saint Nicolas est remplacé par Bali Balo
ou encore par le célèbre Père Dupanloup.
Arrangement: Xavier Hubaut
Saint Nicolas encor' moutard (bis)
Montrait ce qu'il ferait plus tard
Encor' dans l' ventre de sa mère
Il suçait la pin' de son père,

Zut! Merd'! Crénom de nom!
Saint Nicolas est un cochon.

 
Saint Nicolas dans son berceau
Bandais déjà comme un taureau;
Pour satisfair' tous ses caprices
Il enculait sa vieill' nourrice,


L'illustration est extraite de
Chansons Cochonnes
Chansons estudiantines traditionnelles adaptées en bandes dessinées par L-M CARPENTIER - MALIK - JIDÉHEM - KOX couleurs LAURENT album 48 pages cartonné couleur format 22-29cm
Editions Topgame
 

Saint Nicolas, à la cuisine,
Battait les oeufs avec sa pine;
Nom de Dieu! dit la cuisinière
Fous-la moi dans l' derrière,

Saint Nicolas à bicyclette
Ne faisait guèr' de kilomètres
Car sa longue pine qui traîne
Se prenait toujours dans la chaîne,

Saint Nicolas en chemin d' fer
Avait un b'soin à satisfaire
Il fout sa bite à la portière
Et il éborgne un' gard'-barrière,

Saint Nicolas devant Carthage
Aux Romains donna l'avantage,
Posant sa bit' sur un trépied
Il s'en servait comm' d'un bélier,

Saint Nicolas à l'Alcazar
Voulut montrer tout son bazar;
Mais soudain survint la patrouille
Qui lui fit rentrer ses gross's couilles

Saint Nicolas monte en ballon
Mais il avait l' systèm' trop long
Il était dans la stratosphère
Ses couill's pendaient toujours par terre,

Saint Nicolas à l'opéra
Avait grand envie d' fair' caca
Sans s' départir d'un' certain' morgue,
Il pétait pendant les points d'orgue,

Saint Nicolas à Sainte Gudule
Se conduisait comme un' crapule,
Malgré les efforts d' la police
Il y enculait le vieux Suisse

Saint Nicolas dans son cercueil
Bandait encore avec orgueil;
Avec sa bite en arc de cercle
Il en soul'vait mêm' le couvercle

Saint Nicolas monte en bateau
Et laiss' ses couill's flotter dans l'eau;
Il y avait plus d' dix mill' grenouilles
Qui lui suçaient la peau des couilles,

Saint Nicolas du haut d'un toit,
S' foutait des touch's à tour de bras;
La servant' qui était sur le seuil(e)
Reçut tout' la décharg' dans l'oeil(e),

À la bataille de Zamora
Saint Nicolas n'y était pas
On le trouva dans le déser(e)t
Qui enculait les dromadaires

Trois quarts de siècle après sa mort
Saint Nicolas bandait encore
Il n'avait plus que son squelette
Mais il avait toujours sa quette.


Cette chanson, mettant en scène le grand Saint Nicolas, est chantée en France en l'honneur du Père Dupanloup, et parfois, de Bali-Balo, Napoléon ou Mathusalem!

Dans ce type de chansons (telles Vive la Bretagne, Les Filles de Camaret,...) chacun y va de son couplet. Certains entrent dans la tradition, d'autres disparaissent...
Vous trouverez ci-dessous quelques uns des innombrables couplets.

Les débuts
Ah! Ah! Ah! oui vraiment,
L' Pèr' Dupanloup est dégoutant.
ou
Zut! Merd'! Pine et Boxon!
L' Pèr' Dupanloup est un cochon!

L' Pèr' Dupanloup a trois putains
Il en bais un' tous les matins
Et les deux autr's font des tartines
Avec le fromag' de sa pine.

L' Pèr' Dupanloup dans l'utérus,
Etait déjà si plein d'astuces.
Que dans le ventre de sa mère
Il suçait la pin' de son père,

L' Pèr' Dupanloup, l'quatorze juillet,
Alla s' prom'ner à dos d' mulet.
Pour que la fête soit complète
Il encula la pauvre bête.

L' Pèr' Dupanloup, dans son berceau,
Bandait déjà comme un taureau,
"Enfant d' salaud" lui dit sa mère
"Tu l'as plus grosse que ton père",

L' Pèr' Dupanloup, à la cuisine,
Battait les oeufs avec sa pine.
Cochon, lui dit la cuisinière,
Fous-la-moi plutôt dans l' derrière.

Les moyens de locomotion
L' Pèr' Dupanloup monte en ballon,
Mais il avait l'systèm' si long.
Qu'à trois cents mètr's dans l'atmosphère
Ses couill's traînaient encor' par terre.

L' Pèr' Dupanloup, à bicyclette,
Faisait pas beaucoup d' kilomètres,
Car sa longue pine qui traîne
Se prenait toujours dans la chaîne.

L'Pèr' Dupanloup, en chemin d'fer,
Désira mettre ses couilles à l'air.
Passant sa pine par la portière
Il creva l'oeil du garde-barrière.

L' Pèr' Dupanloup monte en bateau,
La pine en l'air, les couill's dans l'eau,
Les p'tits poissons, les gross's grenouilles
Lui tripotaient la peau des couilles.

Au vélodrome de Paris
Il remporta le premier prix
En f'sant un tour à bicyclette
Une rose au bout de sa quéquette.

L' Pèr' Dupanloup, dans son avion,
Avec sa femme et son cochon.
Dès que sa femme tournait la tête,
Il enculait la pauvre bête!

L' Pèr' Dupanloup monte à vélo,
Mais il avait l'systèm' si gros,
Qu'en pédalant à perdre haleine
La peau d' ses couill's s' prit dans sa chaîne.

L' Pèr' Dupanloup, sur sa moto,
Faisait du cent et du zéro.
Fit un putain de dérapage,
Se coinça les couilles dans l'embrayage!

Pendant la grève des tramways
Il montra bien ce qu'il était
Pour aiguiller les gross's machines
Il appuyait avec sa pine.

A Paris
L' Pèr' Dupanloup, à l'Opéra
Se conduisit comme un goujat.
Avec la peau de ses roupettes,
Il boucha l'trou des clarinettes.

L' Pèr' Dupanloup, chez Citroën
Qu'a ses usin's sur le quai d' Javel
Lui dit: "la Tour est bien trop p'tite
Fais donc ta réclame sur ma bite"

L' Pèr' Dupanloup, à l'Odéon,
Se conduisit comme un cochon.
Au troisième acte, dans la coulisse,
Il enculait l'pompier d'service.

L' Pèr' Dupanloup, à l'Institut,
Ne voulait voir que des culs nus.
Ne respectant aucun' barrière,
Il enculait tous ses confrères.

L' Pèr' Dupanloup, au cinéma
Péta si fort qu'il s'envola
Il atterrit dans les coulisses
Et encula l'pompier de service

L' Pèr' Dupanloup, au Parlement,
S' conduisit comme un garnement.
Monta jusque sur la tribune
Pour exhiber la peau d' ses burnes.

En province et à l'étranger
L' Pèr' Dupanloup, près de Luchon
Avait les poils du cul si longs
Que du haut de Superbagnères
Il tirait le funiculaire.

L' Pèr' Dupanloup, à Zanzibar,
Voulait montrer tout son bazar.
Mais empêché par un' patrouille
Ne put montrer qu'un' de ses couilles.

L' Pèr' Dupanloup, en Amérique,
S'en va explorer le Mexique.
Lançant sa pine comme un lasso,
Il attrape les ch'vaux au galop.

L' Pèr' Dupanloup, à Saint Malo,
Confess' les femm's dans un tonneau,
Il passa sa pin' par la bonde
Et dit: "Voilà l'sauveur du monde!"

Au passage d' la Bérézina,
L' Pèr' Dupanloup, se trouvait là.
Il mit sa pin' sur la rivière,
Pour faire passer l'armée entière.

L' Pèr' Dupanloup, dans le désert,
Se baladait les couill's à l'air.
Quand une rafal' de grenouilles,
Lui arracha les poils des couilles!

Lors de la pris' de la Smalah
L' Pèr' Dupanloup, il était là.
On le chercha devant, derrière,
Il enculait les dromadaires.

A la bataill' d' la Moskowa,
C'est encor' lui qui nous sauva.
Il n'eut qu'à montrer sa biroute
Pour mettre les Russ's en déroute.

L' Pèr' Dupanloup, au Vatican,
S'conduisit comme un dégoutant.
Derrière la statue d'Esculape,
Il essaya d'enculer l' Pape.

La sainte fin
L' Pèr' Dupanloup, dans un couvent
Avec sa queue s' lavait les dents
"Cochon", lui dit la soeur Alice
"Prends-tu ton sperm' pour dentifrice"

L' Pèr' Dupanloup, dans son cercueil,
Bandait encore comme un chevreuil.
Avec sa pine en arc de cercle,
Il essayait d'soulever l'couvercle.

L' Pèr' Dupanloup, chez les bonn's soeurs
Se tapa la mèr' supérieure
La vieill' lui dit: "Jamais le Seigneur
Ne m'a donné autant d' bonheur!"

L' Pèr' Dupanloup, au Paradis
Voulut baiser la Vierg' Marie.
"Cré nom de Dieu!" fit l'Eternel
Tu prends le ciel pour un bordel!

L' Pèr' Dupanloup, devenu vieux,
Ne bandait plus qu'un jour sur deux.
S'arrachant la pine avec rage,
Il s'en fit une canne de voyage.

L' Pèr' Dupanloup fut tout confus,
De ne pouvoir lui foutre au cul.
Branlant sa pin' de part et d'autre,
Il aspergea les douze apôtres.

Toutes ces versions sont chantées sur l'air de Cadet Rousselle, dont la mélodie date des années 1780 (les paroles originales seraient l'oeuvre d'un soldat des régiments français parti en 1792 défendre en Brabant la République).
D'après Le Livre des Chansons de France de Roland Sabatier.


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