1. Amis, il faut faire une pause, J'aperçois l'ombre d'un bouchon Buvons à l'aimable Fanchon, Chantons pour elle quelque chose.
Ah! Que son entretien est doux,
2. Fanchon quoique bonne chrétienne, |
3. Fanchon préfère la grillade A d'autres mets plus délicats. Son teint prend un nouvel éclat Quand on lui sert une rasade.
4. Fanchon ne se montre cruelle
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L'illustration est extraite de Chansons Cochonnes Chansons estudiantines traditionnelles adaptées en bandes dessinées par L-M CARPENTIER - MALIK - JIDÉHEM - KOX couleurs LAURENT album 48 pages cartonné couleur format 22-29cm Editions Topgame |
L'aimable Fanchon est une chanson de garnison communément attribuée à Antoine-Charles-Louis, comte de LASALLE (1775-1809), officier du premier Empire, qui l'aurait composée au soir de Marengo. Toutefois un recueil de chansons traditionnelles françaises la date de 1798 (Ch. Malo). Le timbre est celui de Amour, laisse gronder ta mère: cet air ancien, répertorié dans La Clé du Caveau, est celui d'une ronde dont le refrain est: Il aime à rire, il aime à boire... En fait l'air figurerait dans les Pont-Neuf du XVIIe siècle (mélodies utilisées par les chansonniers de l'époque) mais d'autres l'attribuent à l'abbé Gabriel-Charles de Lattaignant (1697-1779), auteur de nombreuses chansons populaires (J'ai du bon tabac,...). Cette chanson de soldats est devenue de nos jours un air à boire: en témoigne la transformation en Bourguignon du parrain qui, à l'origine, était Allemand, ainsi que l'omission habituelle du couplet sur le voisin La Grenade. Cependant, dès l'origine, allusion était faite au bouchon (nom populaire du cabaret) et Fanchon nous apparaît comme une cantinière.
D'après l'édition des Fleurs du Mâle par le GRACE (1984)
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