1. Chez l' boulanger (bis) Fais-moi crédit (bis) J' n'ai plus d'argent, (bis) J' paierai sam'di (bis) Si tu n' veux pas (bis) M' donner du pain (bis) J' te cass' la gueule (bis) Dans ton pétrin (bis)
2. Chez l' marchand d' frites
5. Chez la putain
8. Chez l' chirurgien |
Non, c'est pas moi, c'est ma soeur Qu'a cassé la machine à vapeur Ta gueule (ter) variante: Non, c'est pas moi, c'est ma soeur Qu'a foutu la vérole au facteur Ta gueule (ter)
3. Chez l' cabar'tier
6. Chez l'autr' putain
9. Chez l' pharmacien
11. Chez M'sieur l'curé |
Je cherche fortune! Autour du Chat Noir Au clair de la lune A Montmartre, le soir
4. Marchand d' tabac
7. Chez l'aubergiste
10. Chez M'sieur l' curé
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En fait, seuls les quatre vers (Je cherche fortune...) sont empruntés à la chanson Le Chat Noir d'Aristide Bruant. L'air de la chanson n'a rien à voir avec celui de Bruant, mis à part ces quatre vers. |
1. J' m'appell' Alphons', j' n'ai pas d' nom de famille, Parc' que mon pèr' n'en avait pas non plus, Quant à ma mèr', c'était un' pauvre fille Qui était née de parents inconnus. On l'appelait Thérès', pas davantage, Quoiqu' non mariés, c'étaient d'heureux époux; Et l'on disait quel beau petit ménage, Que le ménage Alphons' du Gros Caillou!
3. Tout prospéra, mes soeurs aidant ma mère
5. Y avait des jours, fallait être solide, |
2. Après trois ans, ils eur'nt enfin la chance, Vu leur conduit', leurs bons antécédents, D' pouvoir ouvrir un' maison d' tolérance Et surtout cell' d'avoir eu quatre enfants. Sur quatre enfants, Dieu leur donna trois filles Qui ont servi dès qu'ell's ont pu chez nous; C'est que c'était une honnête famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou!
4. Moi j' travaillais dans la magistrature,
6. Au-dehors nous comptions quelques pratiques |
7. Maint'nant ma mèr' s'est r'tirée des affaires, Moi j' continue mais c'est en amateur; Mes soeurs ont tout's épousé des notaires Mon père est membr' de la Légion d'Honneur, De notr' vertu la récompense brille Et si notr' sort a pu fair' des jaloux, On dit tout d' mêm' c'est un' belle famille, Que la famille Alphons' du Gros Caillou! |
1. Dans la fumée des faubourgs populaires Où ça sent fort la sueur et la misère Les ouvriers répondent à l'appel Des mill' sirèn's qui sifflent dans le ciel; Mais la plus bell' de toutes ces sirènes C'est un' brav' fille, des bouchers c'est la reine Et chaque soir elle est le réconfort Des louchebems, les chétifs comm' les forts Le regard pur et le front innocent Elle a les mains tout' couvertes de sang...
2. Elle aim' les homm's avec de bell's bacchantes, |
C'est la brav' fill' des abattoirs A la Vilette il faut la voir, Assister au dernier supplice Des pauv' taureaux, des pauv' génisses A u porc qui souffre avant l' saloir Elle apporte un suprême espoir Viande à saucisse, Pour qu' les riches Ils s' l'emplissent.
3. Mais un beau soir, là bas, près d' la Vilette, |
C'est la brav' fill' des abattoirs. Dans un rictus il faut la voir Ricaner d'un p'tit coeur qui glisse Elle est plus vach' qu'une génisse Voilà comment ell' laissa choir Le coeur de Mimil' su' l' trottoir Moralité: Faut qu' ça finisse Plus d'alcool, Plus de vices
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1. Entre Malakoff et Saint-Ouen Y avait une pauvre bicoque Ousqu' habitait un' fill' de rien Qu'avait des allur's équivoques La pauvrett' n'avait pas seize ans Elle n'avait plus ses père et mère Et pour gagner un peu d'argent Ell' vendait des fleurs au cim'tière Et le soir ell' vendait son corps Pour s'ach'ter un' côt'lette de porc
On l'appelait Fleur des Fortifs Soin soin |
2. Un soir près de l'usine à gaz Elle rêvait de foll's tendresses Avec un gars qui f'sait du jazz Et qui ferait vibrer la caisse Soudain ell' vit un vieux vieillard - Les vieillards ne sont jamais jeunes - Qui la suivait dans le brouillard A l'heure ousque les rich's déjeunent Que voulez-vous qu'ell' lui disât? Quand le vieillard lui dit comm' çà:
"On t'appelle Fleur des Fortifs Soin, soin |
3. Mais elle poussa un grand cri En reconnaissant son grand-père Arrièr' cochonnet, qu'ell' lui dit, Il fit cinq six bonds en arrière Et dans un sursaut de dégoût Il s'étrangla avec sa barbe Et j'ta son corps dans un égout Pendant qu'ell' s' pendait à un arbre.
C' qui prouv' qu'y a toujours du coeur Soin soin |
1. Peuples de Navarre et de France Des Batignoll's et du Jura Oyez cette triste romance!
3. De ses élèv's, nous dit l'histoire,
6. Mais çà n'manqua pas d' la surprendre
9. Mais le tuteur, comm' dans un drame
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Aïe, aïe ma mère! Aïe, aïe papa!
7. Ne pouvant s' l'entrer dans la tête
10. Mais dans son ardeur criminelle,
12. Quoiqu'ayant pris goût aux préludes, |
2. C'est l'horrible mésaventure Qu'eut, il y a quelque temps de çà Un professeur d' littérature
5. Le tuteur de la demoiselle
8. Abélard lui disait: "Patience
11. Depuis cet acte attentatoire
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