1. Si tous les pavés étaient des biroutes, On verrait les femm's s' coucher sur les routes.
9. Si les cons pissaient de l'encre de Chine, |
Bandais-tu, ban-ban-ban, bandais-tu fort Quand tu pelotais les nichons d'Adèle? Bandais-tu, ban-ban-ban, bandais-tu fort Quand tu tripotais ces divins trésors?
2. Si les cons poussaient comm' des pomm's de terre,
3. Si tous les curés n'avaient plus de verges,
4. Si les cons nageaient comme des grenouilles,
5. Si les cons volaient comme des bécasses,
6. Si tout's les putains étaient lumineuses,
8. Si les cons nichaient comm' des hirondelles,
10. Si les cons savaient l' théorém' de Rolle, |
11. Si les cons dansaient comm' des ballerines, On verrait les log's se garnir de pines. |
Bandais-tu, cher Alcyndor En patinant les tétons d'Arsène, |
écrivait Théophile GAUTHIER (1811-1872) dans un poème intitulé Le Temple de Mémoire qui ressemble singulièrement au Musée d'Athènes. Dans sa thèse sur L'Enfer de la Chanson Folklorique Française, Théo STAUB attribue ces tétons à Angèle qui ne serait autre que Marie Angélique de Fontange, belle comme un ange, sotte comme un panier, et maîtresse de Louis XIV; le Roi-Soleil serait-il Alcyndor et le timbre daterait-il du XVlle siècle? Publiée à Paris, dès 1911 dans L'Anthologie Hospitalière et Latinesque, cette chanson n'apparaît qu'après la seconde guerre mondiale dans le répertoire bruxellois. OLIVIER, dans son ouvrage Chansons de Métiers, rattache cette chanson au folklore de l'Ecole Polytechnique Française (au même titre que L'artilleur de Metz). L'allusion au célèbre théorème de Rolle (1652-17l9), ainsi que le complet: |
Savez-vous ce qu'c'est qu'une imaginaire ? C'est la conjuguée d' la pine à Laguerre ! |
consacré à un autre mathématicien Laguerre (1834-1886) renforcent sans doute cette hypothèse.
D'après l'édition des Fleurs du Mâle par le GRACE (1984)
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