1. Quand au monde on est venu (bis) Braillant, suintant et tout nu (bis) Une voix dit, péremptoire: Il faut boire, (bis) Boire et toujours boire
3. Dans nos goussets trop souvent (bis)
5. Tant que nos femmes auront (bis)
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2. Toute la vie durant (bis) A la fête au premier rang (bis) Pour submerger nos déboires,
6. Quand la Camarde viendra (bis)
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1. Plantons la vigne, La voilà la jolie vigne Vigni, vigna, vignons le vin, La voilà la jolie vigne au vin, La voilà la jolie vigne. 8. De cuve en tonne,... 11. De cruche en verre,... 14. De panse en pisse,... |
2. De vigne en feuille,... 4. De grappe en cueille,... 6. De hotte en presse,... 9. De tonne en cave,... 12. De verre en gueule,... 15. De pisse en terre,... |
3. De feuille en grappe,... 5. De cueille en hotte,... 7. De presse en cuve,... 10. De cave en cruche,... 13. De gueule en panse,... 16. De terre en vigne,... |
Cette chanson, fort ancienne, se chante traditionnellement le 22 janvier jour de la Saint Vincent, patron des vignerons. C'est Aristide Bruant qui la mit à la mode dans les cabarets de la butte Montmartre. Le texte des couplet, ainsi que leur nombre, est variable. Elle a été harmonisée par Roland de Lassus en 1576. Les premiers couplets en sont: |
O vin en vigne Gentil joly vin en vigne Vignon, vigna, vigne sur vigne. Et dehet dehet, Et gentil joly vin en vigne. |
O vin en grappe Gentil joly vin en grappe Grapin, grapa, grappe sur grappe. Et dehet dehet, Et gentil joly vin en grappe. |
D'après Aux sources des chansons populaires de Martine David et Anne-Marie Delrieu.
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1. Elle a vraiment d'une bière flamande L'air avenant, l'éclat et la douceur. Joyeux Wallons, elle nous affriande Et le Faro trouve en elle une soeur. |
À plein verre, mes bons amis, En la buvant, il faut chanter la bière À plein verre, mes bons amis, Il faut chanter la bière du pays. |
2. Voyez là-bas la kermesse en délire: Les pots sont pleins, jouez ménétriers! Quels jeux bruyants et quels éclats de rire! Ce sont encor des Flamands de Teniers!, |
3. Aux souverains, portant tout haut leurs plaintes, Bourgeois jaloux des droits de la cité, Nos francs aïeux, tout en vidant leur pinte, Fondaient les arts avec la liberté. |
4. Quand leurs tribuns, à l'attitude altière, Faisaient sonner le tocsin des beffrois, Tous ces fumeurs, tous ces buveurs de bière, Savaient combattre et mourir pour leurs droits |
5. Belges, chantons à ce refrain à boire! Peintres, guerriers qui nous illustrent tous, Géants couchés dans leur linceul de gloire, Vont se lever, pour redire avec nous |
6. Salut à toi, bière limpide et blonde! Je tiens mon verre, et le bonheur en main Ah! J'en voudrais verser à tout le monde, Pour le bonheur de tout le genre humain |
1. C'est dans une vigne Que j'ai vu le jour; Ma mère était digne De tout mon amour. Depuis ma naissance Elle m'a nourri, En reconnaissance Mon coeur la chérit. |
Joyeux enfant de la Bourgogne Je n'ai jamais eu de guignon, Quand je vois rougir ma trogne Je suis fier d'être Bourguignon! |
2. Toujours la bouteille A côté de moi, Buvant sous la treille, Plus heureux qu'un roi. Jamais je n' m'embrouille Car chaque matin, Je me débarbouille Dans un verr' de vin. |
3. Madère et champagne Approchez un peu! Et vous, vins d'Espagne Malgré tous vos feux. Amis de l'ivrogne Réclamez vos droits; Devant la Bourgogne, Saluez trois fois! |
4. Ma femme est aimable Et sur ses appas; Quand je sors de table Je ne m'endors pas. Je lui dis "Mignonne, Je plains ton destin". Mais ma Bourguignonne Jamais ne s'en plaint. |
5. Je veux qu'on enterre, Quand je serai mort, Près de moi un verre Empli jusqu'au bord. J' veux êtr' dans ma cave Tout près de mon vin, Dans un' pose grave Le nez sous l' robin. |
Cette très ancienne chanson des vignerons bourguignons est une ode à leur belle région et à ses richesses infinies. Elle serait due à Henry Pary (1831) et le timbre serait celui du Peiti vin d'Argenteuil Le texte original commencerait par "Au sein d'une vigne"; le texte des deuxième et troisième couplets a été respecté; le quatrième semble apocryphe. Quant au dernier on trouve une jolie variante. |
Puisque tout succombe, Un jour je mourrai Jusque dans la tombe Toujours je boirai Je veux qu'en la cave Où sera mon corps, On y mette un verre Rempli jusqu'au bord. |
1. Ah! que nos pèr's étaient heureux (bis) Quand ils étaient à table, Le vin coulait à flot pour eux (bis) Ce leur était fort agréable |
Et ils buvaient à leurs tonneaux Comme des trous Comme des trous, morbleu! Bien autrement que nous, morbleu! Bien autrement que nous. |
2. Ils n'avaient ni riches buffets (bis) Ni verres de Venise, Mais ils avaient des gobelets (bis) Aussi grands que leur barbe grise |
3. Ils ne savaient ni le latin (bis) Ni la théosophie, Mais ils avaient le goût du vin (bis) C'était là leur philosophie, |
4. Quand ils avaient quelque chagrin (bis) Ou quelque maladie, Ils plantaient là le médecin (bis) L'apothicair', sa pharmacie |
5. Et quand le petit dieu Amour (bis) Leur envoyait quelque donzelle, Sans peur, sans feinte et sans détour (bis) Ils plantaient là la demoiselle |
6. Celui qui planta le provin (bis) Au beau pays de France, Dans l'éclat du rubis divin (bis) A fait jaillir notre espérance |
Amis buvons à nos tonneaux Comme des trous Comme des trous, morbleu! L'avenir est à nous, morbleu! L'avenir est à nous. |
1. Chevaliers de la table ronde, Goûtons voir si le vin est bon; Goûtons voir, oui, oui, oui, Goûtons voir, non, non, non, Goûtons voir si le vin est bon.
4. Et s'il en reste quelques gouttes,
7. Si je meurs, je veux qu'on m'enterre
10. Et les quatre plus grands ivrognes |
2. J'en boirai cinq à six bouteilles, Une femme sur les genoux; Une femme, oui, oui, oui...
5. Mais voici qu'on frappe à la porte
8. Les deux pieds contre la muraille
11. Sur ma tomb', je veux qu'on inscrive |
3. Et si le tonneau se débonde, J'en boirai jusqu'à mon loisir; J'en boirai, oui, oui, oui...
6. Si c'est lui, que le diabl' l'emporte
9. Et mes os, de cette manière
12. La morale de cette histoire |
Cette chanson, relativement récente, est inspirée d'une ancienne chanson régionale La Femme ivrogne (1749) en patois de Bresse; on y trouve le couplet: |
Si je meurs, je veux qu'on m'enterre Dans une cave où est le vin; Les pieds contre la muraille Et la tête sous le robin |
Ce couplet est amplifié dans Les Chevaliers de la Table ronde, parfois appelé Le Testament de l'ivrogne
D'après Aux sources des chansons populaires de Martine David et Anne-Marie Delrieu.
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